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Considérations de Monsieur le Marquis
26 août 2005

Le doigt de Dieu... et la part du Diable

Comme en 2003, mais à une échelle légèrement plus mondiale et nullement pour la même cause, nous avons eu notre série de macchabées.

Dieu s'est essayé au tir aux pigeons... de ceux qui, pour payer des vacances au moins disant, se risquent à prendre des "avions"... qui n'ont du titre que les complaisances des contrôleurs, aidés dans leur amnésie par l'argent des compagnies aériennes. Car à force de rechigner sur la qualité de tout, et faire du transport de passagers pour le prix du fret, ça finit par rapporter.

Donc, de part le monde, les grands oiseaux s'en sont aller mourir dans des cimetières aussi peu faciles d'accès que ceux des éléphants. Et à chaque fois, grands drames, pleurs et grincements de dents. légitimes pour les proches, mais de là à proclamer un deuil national qu'on a quasi refusé au souverain Pontife, il y a de la marge... Une fois de plus, cela touche des français, et on en fait un argument électoraliste à destination de nos pauvres colonisés restés au pays, cousins, tantes, frères ayant depuis longtemps fait le chemin de la métropole pour scléroser les services de santé, de propreté, et plus largement les administrations...

Dieu a dû s'ennuyer dans son ball trap, et s'est commandé un méchoui... Et hop! Un pti hôtel social qui brûle... Soit-disant des années 20, avec une architecture qui remonte à 30ans plus avant, La bâtisse était manifestement en cours de réfection par la ville de Paris, en acuse une pancarte sur la facade du prospère établissement... Car ce genre de maison, à la densité au mètre carré proche du territoire monégasque, à un rapport, du fait de sa clientèle (les associations caritatives, point les locataires du lieu...) fort confortable et proche, au vu des frais, de l'hôtel étoilé tel un général de division.

Cela restera certes malheureux humainement parlant. Mais si on commence à fermer tous ces bouges dans lesquels ces rats s'entassent, vivant en sangsues sur le dos bien malade de nos caisses d'aides diverses, Dieu seul sait ce qu'on en fera... A moins qu'il ne faille plutot demander à son compère, El Diablo... Mais puisqu'aujourd'hui, il faut aimablement demander au pays d'origine si des fois que il était un effet de leur bonté d'accepter de reprendre leurs ressortissants... on va pas tarder à songer à recréer des "centres de regroupement..." Enfin ça tombe bien : justement, à Cayenne, y a de vieux bâtiments libres... sur l'Ile du Diable!

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